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Sonnet 060

Je fais des lignes en attendant le vent
En vérité c’est ça le plus souvent
Peut-être pas la punition mais poésie par défaut
C’est bien par manque de souffle que je sors le stylo

Le crâne brûlé après ces premiers bords au Salagou
Je ne sais plus trop quoi qui qu’est-ce où
Conditions idéales pour les vers
Écrire prestement par esprit et vent de travers

Car ça monte ! C’est parti pour la grande folie
Le bordel universel
Partout partouze
Thanatos uber alles

Pied dans les straps, jibes, grand largue
Planing d’enfer ; je m’incline, c’est la Tram

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