Accueil > Poésie > Sonnet 146

Sonnet 146

Et voilà qu’apparaît la cité de l’abeille
Ephèse ô désirée ! Les antiques merveilles...

Comme les grands tourmentés de l’âge romantique
J’éprouve dans les ruines un flash hypodermique
La folie la sagesse, bien avant le progrès
L’humanité en place, l’agora, les décrets
Pouvoir de l’empereur/force démocratique
Aucun combat d’antan, l’homme est l’âne historique

Je suis un universitaire américain
Plus savant que le guide si drôle et si malin
Il me lit sur les pierres la prière à Cybèle
Nie le crime d’Erostrate, fustige une cabale
Et le guide qui déconne avec Héliogabale

Puis c’est le grand théâtre, le miroir éternel

Index global


0873CastleLovers.jpg plinous.org