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Sonnet 338

J’ai adoré cette nuit avec toi,
et je ne pense pas uniquement au sexe…
Même si je ne peux prétendre te connaître,
quelque chose de très fort m’attire à toi.

De quelques mots chopés au vol hier soir,
j’ai pu comprendre que tu n’étais pas seule
même si ton couple tirait un peu la gueule ;
tu es sans doute ce matin encore en plein brouillard.

Sache que pour moi tu es comme une lueur,
une étoile apparue soudainement dans le ciel,
les images sont usées, le sentiment réel,
tu es un idéal joignable sur cette terre.

Garde la clé, ou glisse-la dans la boite aux lettres.
Je rentre mardi. Note aussi ces dix chiffres :

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